bellyache.

CREDIT.

ROBERT "BOBBY" ROWE.
one day god's gonna cut you down.

AGE › La trentaine. DATE ET LIEU DE NAISSANCE › Le grand rien du Wyoming, pour sûr : on n'en sait pas plus. NATIONALITÉ › Américain. ÉTAT CIVIL › Célibataire. OCCUPATION › Flic pourri, pas bien différent des voyous qu'il arrête quand il n'a pas un coup dans le nez. GROUPE › Corrupted souls.

☾ meet bobby rowe

Bobby, Bobby, Bobby.
Deux syllabes qui rebondissent comme une balle de caoutchouc qu'un gosse aurait lancé contre un mur pour contrer l'ennui, sans même y réfléchir. Une balle de caoutchouc un peu collante, car il fait chaud l'été dans le Wyoming, surtout quand il n'y a rien à faire. Le gosse serait bien allé faire du cheval, mais sa tante (enfin, celle qui se prétend être sa tante) lui a dit de rester là et de veiller. Veiller à quoi, il n'en sait rien le gosse. Il s'ennuie. Il patiente. C'est même ce qu'il sait faire de mieux, patienter, attendre.
Le gosse grandit, entre les coups de baguette sur les doigts, les travaux des champs et le ranch. Il n'a pas connu ses parents, il a été recueilli par un couple de vieux noueux et secs qui ont fini par se ressembler après plus de trente ans de vie commune. Le gamin grandit dans le silence (forcément, il n'y a personne d'autre à qui parler). Il a appris à regarder le vieux égorger les cochons, la vieille à encaisser les gifles sans ciller. Il a absorbé, sans mot dire, dans un coin. Toute cette violence, en lui, cachée quelque part. Silencieuse, mortelle, imprévisible. Elle est restée, même quand il est parti de la ferme, à même pas dix-huit ans. Déjà en ruines, déjà cabossé, à l'intérieur.
Il a pas mal bourlingué, il est arrivé à la Nouvelle-Orléans avec des bleus à l'âme comme au corps. Il s'est dit que si son destin c'était de se battre, autant le faire du côté qui payait. Pragmatique, Bobby. Son compas moral ? Inexistant. S'il est pourri jusqu'à la moelle, s'il accepte d'être grassement payé pour couvrir les agissements des crétins qu'il voit passer sous son nez, c'est qu'il ne voit pas le mal. Tout le monde y gagne. Pour faire bonne mesure, il tabasse un mac, embarque une fille de temps en temps. C'est le prix, le jeu. Et Bobby, à défaut d'aimer jouer, est juste bon.

☾ smoke gets in your eyes

COMMENT AVEZ-VOUS CONNU LE BODY AND SOUL ?
C'est un flic. Comment faire autrement ? Quand on a deux sous de jugeotte et qu'on écoute les élucubrations de la rue, difficile de passer à côté. C'est ainsi que Bobby a eu vent de l'ouverture d'un nouveau club en ville, en filant un billet à un vieux qui passe le balai devant chez lui.
LE FRÉQUENTEZ-VOUS ET DEPUIS COMBIEN DE TEMPS ?
Réponse ici.
QUE PENSEZ-VOUS DE CE QU'IL S'Y PASSE ?
Réponse ici.
CONSOMMEZ-VOUS DE L'ALCOOL ?
Réponse ici.
QUELLE RELATION ENTRETENEZ-VOUS AVEC LES RÉSEAUX MAFIEUX ?
Réponse ici.

☾ all the things you are

Dans cette partie, vous avez le choix entre deux options (vous pouvez aussi faire les deux, si vous êtes particulièrement inspiré et que le cœur vous en dit).
La première consiste en une ou plusieurs anecdotes (cela peut aussi prendre la forme d'un journal intime ou même d'un simple récit biographique), au travers desquelles doit se dessiner votre personnage. Il faudra que l'ensemble fasse au minimum environ 600 mots.
L'autre possibilité est d'énoncer au moins 6 points concernant le personnage, faisant encore une fois apparaître les éléments fondamentaux à son propos. Il ne s'agit pas seulement d'une phrase par élément néanmoins : essayez de développer un minimum (environ 100 mots par point en moyenne).

☾ the way you look tonight

PSEUDO/PRÉNOM › Laura/Capricorns.
PRÉSENTATION PERSONNELLE › Laura, 24 ans, Batman le jour, Bruce Wayne la nuit. Et ouais.
FRÉQUENCE DE CONNEXION › 5/7.
AVATAR › là est la question, je reviens vers vous dès que je trouve. (un homme dans la trentaine, l'air pas sympathique mais pas forcément costaud ni barbu... pas très clair, j'avoue)
COMMENT AVEZ-VOUS CONNU LE FORUM ? › Bazzart.
MOT DE LA FIN › BS mérite une belle et longue vie.   J'étais partie sur Austen au début, mais je n'étais pas sûre de pouvoir jouer sa sensibilité : je me rabats sur un personnage original, j'espère qu'il vous plaira.    

Bobby Rowe a écrit:

Bobby, Bobby, Bobby.
Deux syllabes qui rebondissent comme une balle de caoutchouc qu'un gosse aurait lancé contre un mur pour contrer l'ennui, sans même y réfléchir.